François Heid, directeur général d'Alpexpo
Le nouveau directeur général d'Alpexpo , qui a pris ses fonctions cet été, répond à nos questions.
Quel est votre parcours ?
Je travaille depuis plus de 20 ans dans l’univers du tourisme, des loisirs, de l’évènementiel. Mon expérience s’est construite tant en entreprises privées qu’en collectivités J’ai débuté ma carrière dans la Vienne auprès de René Monory qui m’a confié le développement touristique et économique du Pays Loudunais puis la direction de la Communauté de Communes qu’il présidait.
En 2003, j’ai rejoint le secteur privé pour prendre la Direction Commerciale et Marketing du Hameau Duboeuf en Beaujolais et retrouver ainsi un secteur d’activité que j’affectionne particulièrement, celui du tourisme et des loisirs.
En 2006, j’ai pris la Direction Commerciale, Marketing et Communication de Vulcania en Auvergne avant d’être nommé directeur adjoint. J’ai consacré les 10 dernières années à la relance de ce parc qui est aujourd’hui l’un des 5 premiers parcs français en terme de notoriété. L’activité MICE a été l’un des axe de développement et le parc est devenu l’un des acteurs incontournables sur le marché de l’événementiel régional. J’ai également participé à la création de l’Auvergne Convention Bureau dont j’ai été vice-président avant de m’investir au sein du SNELAC, le syndicats des parcs de Loisirs en tant que président de la commission marketing.
Quels sont vos principaux axes de développement pour renforcer la dynamique d’Alpexpo ?
L’objectif est de travailler tant sur l’expérience proposée à nos différents publics que sur le positionnement du parc évènementiel et de son offre sur chacun de ses métiers : centre de congrès, parc des expositions, salle de concerts et création d’évènements. En ce qui concerne l’activité MICE, elle représente déjà une centaine d’évènements et totalise plus de 120 000 congressistes. Le travail sur la promesse, le produit et la commercialisation sont les chantiers qui me semblent prioritaires. Pour autant, la réussite sera collective ! Pour avoir contribué à l’organiser et à la porter, je sais qu’une synergie des acteurs du territoire dans la promotion du tourisme d’affaires est un facteur déterminant.
Quel regard portez-vous sur le tourisme d’affaires à Grenoble ?
Je suis en poste depuis un peu plus d’un mois, je porte donc un regard forcement partiel sur le sujet et j’ai encore beaucoup de partenaires à rencontrer. Cependant, les chiffres d’affaires des principaux acteurs locaux, en comparaison avec des métropoles de même taille, montrent qu’il existe un réel potentiel de croissance d’autant que Grenoble dispose de nombreux atouts. L’activité MICE représente, à mon sens, un enjeu certain de développement mais qui s’inscrit dans un environnement concurrentiel très fort et en plein mouvement.